Sujets de type II1 classés par partie du cours de 1°S :

Exploiter un document afin de résoudre un problème scientifique.

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SCIENCES DE LA VIE : Des phénotypes à différents niveaux d'organisation du vivant.

Du génotype au phénotype, relations avec l'environnement .


Auteur : S. Tzigankoff

La morphogenèse végétale et l'établissement du phénotype .


La régulation de la glycémie et les phénotypes diabétiques.


La part du génotype et la part de l'expérience individuelle dans le fonctionnement du système nerveux.

SCIENCES DE LA TERRE : Structure, composition et dynamique de la Terre.

?
?

?

Structure et composition chimique de la Terre interne .


d'après le logiciel Sismolog, Ed Chrysis.
La lithosphère et la tectonique des plaques .


d'après le logiciel Composition et dynamique de la terre, Ed Jeulin.
Divergence et phénomènes liés .

La machinerie thermique de la Terre.

La classe sur le terrain, une démarche scientifique.

Vous trouverez ci-dessous des renvois vers des documents permettant de mieux comprendre des mécanismes parfois complexes.

Les adresses des principaux sites proposant ces diaporamas, animations flash et autres documents de travail sont précisées dans la rubrique "mes sites préférés"

De nombreux exercices en ligne créés par Eric Jourdan

 

           
SCIENCES DE LA VIE : Des phénotypes à différents niveaux d'organisation du vivant.

Du génotype au phénotype, relations avec l'environnement.

Chapitre du cours
Sujet
La diversité des phénotypes

 

Les enzymes, protéines indispensables à la réalisation du phénotype

Sujet n°1.1

Etude de l’activité d’une protéase : la trypsine.

La trypsine est une protéase pancréatique qui agit dans l’intestin où le milieu est basique .C’est une hydrolase qui catalyse l’hydrolyse des protéines.

Question : En utilisant d’une part vos connaissances sur le mode d’action des enzymes et sur l’influence des conditions du milieu, et d’autre part le document suivant, prévoyez les résultats des 7 expériences proposées, en justifiant à chaque fois pourquoi il y aurait (ou non) hydrolyse. [B1] [B4]

Tube

Contenu du tube (au temps t0)

pH

T°C

Résultat attendu (contenu du tube au temps t1)

Explication des prévisions

 

1

 

Protéine + trypsine

2

37°C

(30 min)

 

 

 

2

 

Protéine + trypsine

8

37°C

(30 min)

 

 

 

3

 

Amidon + trypsine

8

37°C

(30 min)

 

 

 

4

 

Protéine + trypsine

8

100°C

(30 min)

 

 

 

5

 

Protéine + trypsine

8

0°C

(30 min)

 

 

 

6

 

 

Protéine +

trypsine bouillie auparavant

8

37 °C

(30 min)

 

 

7

 

 

Protéine + trypsine

8

0°C

(30 min ) puis 37°C

(30 min)

 

 

Les enzymes, protéines indispensables à la réalisation du phénotype

 

Synthèse des protéines

 

 

Synthèse des protéines

et

Complexité des relations entre gènes, phénotypes et environnement.

 
tous les chapitres de cette partie

 

La régulation de la glycémie et les phénotypes diabétiques.

Chapitre du cours
La régulation de la glycémie
les phénotypes diabétiques

La part du génotype et la part de l'expérience individuelle dans le fonctionnement du système nerveux.

Chapitre du cours
Sujet
le réflexe myotatique

 

le message nerveux

Sujet n°3.1

L’activité de fibres nerveuses sensitives provenant de thermorécepteurs en réponse à des refroidissements d’amplitude croissante a été testée expérimentalement. Les enregistrements obtenus sont présentés sur le document ci-contre.

Exploiter ces résultats pour expliquer comment le message représente une information codée.

corrigé

le message nerveux

 

la transmission synaptique

Sujet n°3.2

Grâce à une étude complète du document proposé, montrer que le réflexe myotatique implique un circuit nerveux monosynaptique et un autre circuit polysynaptique (2 synapses ici).

Vous vous aiderez de l’information complémentaire suivante : le délai synaptique c'est-à-dire le temps nécessaire au franchissement d’une synapse par un message nerveux est d’environ 0,4 ms.

Document : expériences de stimulations musculaires suivies d'enregistrements du message nerveux.

Manuel SVT Belin. Doc 2 p 389.

corrigé

la transmission synaptique

Sujet n°3.3 (variante du 3.2)

Grâce à une étude complète du document proposé, montrer que le réflexe myotatique implique un circuit nerveux monosynaptique et un autre circuit polysynaptique (2 synapses ici). Vous prouverez aussi que la transmission synaptique présente 2 caractéristiques majeures : elle est unidirectionnelle et modifie le message.

Vous vous aiderez de l’information complémentaire suivante : le délai synaptique c'est-à-dire le temps nécessaire au franchissement d’une synapse par un message nerveux est d’environ 0,4 ms.

Document : expériences de stimulations musculaires suivies d'enregistrements du message nerveux.

Manuel SVT Belin. Doc 2 p 389

corrigé

la plasticité cérébrale

SCIENCES DE LA TERRE : Structure, composition et dynamique de la Terre.

Structure et composition chimique de la Terre interne.

Sujet

 

 

 


La lithosphère et la tectonique des plaques .

Sujet




 

Divergence et phénomènes liés.

Sujet


 

La machinerie thermique de la Terre.

Sujet
Plan détaillé
Corrigé complet



 

 

 

Les premiers exemples de sujets de type II1 :

CORRIGES

Corrigé du sujet n°1

Chaque fois que la température est abaissée de 2°C (amplitude du refroidissement), on constate une augmentation de la fréquence des PA, mais une constance de leur amplitude.

En effet, pour le témoin, on enregistre un train composé de 7 PA pendant la durée du refroidissement (5 secondes) alors que pour un refroidissement de 2°C, on enregistre 15 (16) PA dans le même temps.

Le message sensitif provenant des thermorécepteurs est donc codé par la fréquence des PA qui se propagent le long des fibres nerveuses sensitives.

Corrigé du sujet n°2

Le brouillon :

Je lis  : saisie de données (B1)
qu’a-t-on fait ? / qu’obtient-on ?

J’explique  : Mise en relation des informations (B4) qu’en déduit-on ?

Je conclue (B5)

Montage 1 : Stimulations muscle (st1) et racine dorsale (= nerf) de la ME (st2), enregistrements racine dorsale (1) et ventrale (2)

► 1,1 – 0, 5 = 0,6 ms = temps de franchissement 1 ou pls synapses.

Ici, une seule synapse (délai 0,4 ms).

neurones sensitifs / neurones moteurs = une seule synapse.

Rmq : CN modifie message

Suite stimulation 1 :

  • Enregistrement 1 : temps conduction message nerveux 0,5 ms ( 4 mm) puis message 0,75 ms ( 6 mm).
  • Enreg. 2 : latence globale 1,1 ms ( 0,9 mm) puis message 0,5 ms.

Suite stimulation 2 :

  • aucun message en 1
  • un message en 2, temps de conduction 0,5 ms

► MN sens unique 

► confirmation 1 seule synapse

circuit monosynaptique.

Montage 2 : Stimulations muscle (st3) et enreg. M1 et M2

► délai = propagation + une synapse.

► délai doublé = deuxième synapse

► message inhibiteur / précédent excitateur.

circuit nerveux à deux synapses

  • en M1 (muscle stimulé), MN qui dure 1 ms, délai 0,5 ms.
  • en M2 (muscle antagoniste), MN qui dure 1 ms, délai 0,9 ms ( 14 mm).
  • enregistrement opposé : une déviation vers le bas.

 

La réponse rédigée :

Montage 1 : Stimulations sur le muscle (st1) et sur la racine dorsale de la ME (st2), enregistrements sur la racine dorsale (1) et ventrale (2)

Suite à la stimulation 1 :

  • l’enregistrement en 1 nous montre un temps de conduction du message nerveux voisin de 0,5 ms ( 4 mm) puis un message d’une durée de 0,75 ms ( 6 mm).
  • l’enregistrement en 2 nous montre une latence globale de 1,1 ms ( 0,9 mm) suivie d’un message qui dure 0,5 ms.

► 1,1 – 0, 5 = 0,6 ms c’est le temps de franchissement de la ou les synapses.
Ce temps étant de 0,6 ms, une seule synapse peut être franchie (délai synaptique de 0,4 ms).

Conclusion partielle : Entre les neurones sensitifs et les neurones moteurs associés au même muscle, il existe une seule synapse. Remarque : le centre nerveux modifie le message nerveux.

Suite à la stimulation 2 :

  • on n’enregistre aucun message en 1.

► Le message nerveux circule en sens unique : ici du centre nerveux à l’effecteur (message moteur)

  • on enregistre un message en 2, après un temps de conduction voisin de 0,5 ms

► Il y a confirmation de la synapse unique au niveau de la moelle épinière.

Conclusion partielle  : La contraction du muscle étiré fait intervenir un circuit monosynaptique.

-------------------------

Montage 2 : Stimulations sur le muscle (st3) et enregistrements au niveau des corps cellulaires des motoneurones (M1 et M2).

  • l’enregistrement en M1, c'est-à-dire au niveau du motoneurone associé au muscle stimulé, montre un message nerveux qui dure 1 ms après un délai d’arrivée proche de 0,5 ms.

► le délai s’explique par la propagation du message depuis le récepteur jusqu’à la moelle + une synapse.

  • l’enregistrement en M2 (au niveau du motoneurone associé au muscle antagoniste), montre un message nerveux qui dure 1 ms après un délai d’arrivée proche de 0,9 ms ( 14 mm).

► le délai doublé nous montre qu’une deuxième synapse a ici été franchie.

  • cet enregistrement est opposé au précédant : une déviation vers le bas.

► le message doit être inhibiteur alors que le précédent était excitateur.

Conclusion partielle : Le relâchement du muscle antagoniste s’explique par un circuit nerveux à deux synapses : un neurone sensitif puis un interneurone inhibiteur et enfin le neurone moteur.

Corrigé du sujet n°3 (variante du 2)

Le brouillon :

Je lis  : saisie de données (B1)

qu’a-t-on fait ? / qu’obtient-on ?

J’explique  : Mise en relation des informations (B4) qu’en déduit-on ?

Je conclue (B5)

Montage 1 : Stimulations muscle (st1) et racine dorsale (= nerf) de la ME (st2), enregistrements racine dorsale (1) et ventrale (2)

► 1,1 – 0, 5 = 0,6 ms = temps de franchissement 1 ou pls synapses.

Ici, une seule synapse (délai 0,4 ms).

traitement info par synapse

circuit monosynaptique.

 

CN modifie message

Suite stimulation 1 :

    • Enregistrement 1 : temps conduction message nerveux 0,5 ms ( 4 mm) puis message 0,75 ms ( 6 mm).
    • Enreg. 2 : latence globale 1,1 ms ( 0,9 mm) puis message 0,5 ms.
    • MN difft en 1 (afférent) et 2 (efférent)

Suite stimulation 2 :

  • aucun message en 1
  • un message en 2, temps de conduction 0,5 ms

► MN sens unique 

► confirmation 1 seule synapse

unidirectionnalité

Montage 2 : Stimulations muscle (st3) et enreg. M1 et M2

► délai = propagation + une synapse.

 

► délai doublé = deuxième synapse

► message inhibiteur / précédent excitateur.

circuit nerveux à deux synapses

  • en M1 (muscle stimulé), MN qui dure 1 ms, délai 0,5 ms.
  • en M2 (muscle antagoniste), MN qui dure 1 ms, délai 0,9 ms ( 14 mm).
  • enregistrement opposé : une déviation vers le bas.

 

La réponse rédigée :

1) Le réflexe myotatique implique un circuit nerveux monosynaptique et un autre circuit polysynaptique

Montage 1 : Stimulations sur le muscle (st1) et sur la racine dorsale de la ME (st2), enregistrements sur la racine dorsale (1) et ventrale (2)

Suite à la stimulation 1 :

  • l’enregistrement en 1 nous montre un temps de conduction du message nerveux voisin de 0,5 ms ( 4 mm) puis un message d’une durée de 0,75 ms ( 6 mm).
  • l’enregistrement en 2 nous montre une latence globale de 1,1 ms ( 0,9 mm) suivie d’un message qui dure 0,5 ms.

► 1,1 – 0, 5 = 0,6 ms c’est le temps de franchissement de la ou les synapses.
Ce temps étant de 0,6 ms, une seule synapse peut être franchie (délai synaptique de 0,4 ms).

Conclusion partielle : Entre les neurones sensitifs et les neurones moteurs associés au même muscle, il existe une seule synapse. La contraction du muscle étiré fait intervenir un circuit monosynaptique.

-------------------------

Montage 2 : Stimulations sur le muscle (st3) et enregistrements au niveau des corps cellulaires des motoneurones (M1 et M2).

  • l’enregistrement en M1, c'est-à-dire au niveau du motoneurone associé au muscle stimulé, montre un message nerveux qui dure 1 ms après un délai d’arrivée proche de 0,5 ms.

► le délai s’explique par la propagation du message depuis le récepteur jusqu’à la moelle + une synapse.

  • l’enregistrement en M2 (au niveau du motoneurone associé au muscle antagoniste), montre un message nerveux qui dure 1 ms après un délai d’arrivée proche de 0,9 ms ( 14 mm).

► le délai doublé nous montre qu’une deuxième synapse a ici été franchie.

  • cet enregistrement est opposé au précédant : une déviation vers le bas.

► le message doit être inhibiteur alors que le précédent était excitateur.

Conclusion partielle : Le relâchement du muscle antagoniste s’explique par un circuit nerveux à deux synapses : un neurone sensitif puis un interneurone inhibiteur et enfin le neurone moteur.

2) la transmission synaptique est unidirectionnelle.

Montage 1, suite à la stimulation 2 :

  • on n’enregistre aucun message en 1.

► Le message nerveux circule en sens unique : ici du centre nerveux à l’effecteur (message moteur)

Conclusion partielle  : La transmission synaptique est unidirectionnelle.

3) la transmission synaptique modifie le message.

Suite à la stimulation 1 (montage 1), le message nerveux est différent (au niveau de la durée, du nombre de sommets) sur la racine dorsale (en 1) et sur la racine ventrale (en 2).

► Le message afférent a des caractéristiques différentes du message efférent.

Conclusion partielle  : Au niveau de la synapse, il y a traitement de l’information (modification du message).