Féminin / masculin
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ablation | action d'enlever un organe. Elle permet de mettre en évidence l’action d’un organe sur des organes cibles dont il modifie l’activité. Si l’ablation de l’organe étudié perturbe l’activité d’un organe cible, alors on peut dire qu’il agit sur ce dernier. |
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allèles | différentes versions d'un même gène. |
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AMH | hormone anti-müllerienne secrétée par les cellules de Sertoli des testicules de l'embryon de sexe mâle (XY) dès leur formation. L'AMH provoque la dégénérescence des canaux de Müller, ébauches embryonnaires des voies génitales femelles. | ||||||||
anatomie | (provenant du grec se traduisant par couper, découper) science descriptive étudiant la structure interne des êtres vivants et le rapport des organes entre eux. | ||||||||
appareil génital | ensemble des organes reproducteurs (ou génitaux) d'un organisme, aussi bien internes qu'externes (encore appelés caractères sexuels primordiaux et primaires) :
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castration | ablation des gonades : ovaires chez la femelle, testicules chez le mâle. | ||||||||
cible | qualifie une cellule qui possède des récepteurs spécifiques à une substance précises, une hormone par exemple. Les cellules de Sertoli des testicules sont les cellules cibles de la FSH qui stimule la spermatogenèse. |
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Complexe hypothalamo-hypophysaire | ensemble fonctionnel constitué par l'hypothalamus et l'hypophyse. |
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contraception | ensemble des méthodes visant à empêcher une grossesse non souhaitée (pilule, DIU...) | ||||||||
dépendance | état où l'individu n'est plus capable de contrôler sa consommation : exemple d'une pharmacodépendance (par rapport à un somnifère ou un antidépresseur ou un anxiolytique), addiction au sexe etc... liée au système de la récompense et la mise en mémoire de l'effet plaisir (lié à la dopamine). |
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dopamine | molécule (neurotransmetteur) intervenant dans le circuit de la récompense. | ||||||||
DPI = diagnostic préimplantatoire | examen des embryons avant FIVETE pour savoir s'ils ne sont pas porteurs d'une anomalie. | ||||||||
endocrine | qualifie un organe, un tissu, une cellule libérant une substance (hormone) dans le sang (endo = dans ; crine = sang). | ||||||||
éthique | qui concerne les principes de la morale. |
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exocrine | qualifie un organe, un tissu, une cellule libérant une substance (enzyme par exemple) ou des cellules (spermatozoïdes par ex) dans un canal. | ||||||||
fécondation | union des gamètes mâle et femelle en un oeuf ou zygote. Rétablissement de la diploïdie (2n = 46 chromosomes dans l'espèce humaine). | ||||||||
FIVETE |
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FSH ou hormone folliculo-stimulante | hormone protéique sécrétée par l'antéhypophyse et stimulant la maturation folliculaire (appartient aux gonadostimulines avec la LH). | ||||||||
gamète | cellule reproductrice : ovocyte chez la femme ; spermatozoïde chez l'homme. | ||||||||
gène | séquence d'acide désoxyribonucléique (ADN) qui spécifie la synthèse d'une protéine. | ||||||||
génotype | ensemble des gènes (ou plutôt des allèles) d'un individu, que ces derniers s'expriment ou non, contrairement au phénotype. | ||||||||
glande annexe | vésicules séminales et prostate chez l'Homme (produisant le liquide du sperme). | ||||||||
gonade | testicules producteurs de spermatozoïdes pour le mâle, ovaires producteurs d'ovocytes pour la femelle. | ||||||||
greffe | opération chirurgicale consistant à implanter un organe chez un individu receveur. Pour comprendre le mode d'action d'un organe, on réalise souvent une ablation puis on replace l'organe ailleurs. Elle ne rétablit que la circulation sanguine sans les connexions nerveuses. Elle permet donc de confirmer le rôle de l’organe étudié et de préciser le mode de communication entre cet organe et les organes cibles : en effet, si la transplantation annule les effets de l’ablation, on démontre que l’organe étudié a bien une action sur les organes cibles, et que cette communication se fait par voie sanguine et non par voie nerveuse. |
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hormone | molécule (= substance chimique) produite par une cellule spécialisée (endocrine), excrétée puis transportée par le sang et qui modifie à distance le fonctionnement d’autres cellules (cellules cibles). |
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hypophyse | ou plus précisément antéhypophyse : glande endocrine produisant de nombreuses hormones donc celles qui assurent la régulation des hormones sexuelles des mammifères. En effet ce lobe antérieur de l'hypophyse produit des gonadostimulines (LH et FSH), sous le contrôle de la GnRH hypothalamique. | ||||||||
hypothalamus | centre nerveux encéphalique contrôlant divers comportements liés à la survie individuelle (faim, soif, etc.) et collective (reproduction....). Plusieurs neurones hypothalamiques sont en relation avec l'hypophyse par des neurohormones. | ||||||||
IA = insémination artificielle | technique permettant la fécondation d'une femme en dehors de tout rapport sexuel, par dépôt, dans les voies génitales (au fond de l'utérus), du sperme du mari (IAC) ou d'un donneur (IAD). | ||||||||
ICSI = Intra Cytoplasmic Sperm Injection | technique de PMA consistant à injecter un spermatozoïde (ou une spermatide) dans l'ovocyte, puis réaliser une fécondation in vitro suivie d'un transfert d'embryon (technique particulière de FIVETE). Technique utilisée en cas d'infertilité masculine due à une maturation incorrecte des spermatozoïdes (azoospermie, flagelles inefficaces et donc immobilité ou mauvaise mobilité…). |
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infertilité | Incapacité à se reproduire naturellement (les techniques de PMA peuvent apporter une solution). Une petite nuance avec stérilité, signifiant incapacité totale à se reproduire. Les causes d'infertilité d'un couple sont diverses et touchent aussi bien l'homme que la femme. | ||||||||
inhibition | arrêt, blocage ou ralentissement d'un processus biologique. | ||||||||
IST = infection sexuellement transmissible | infection qui se transmet entre partenaires au cours de différentes formes de rapports sexuels : contacts génitaux, rapports oraux, vaginaux ou anaux. Quelques exemples : hépatites virales, SIDA (maldie due au VIH), syphilis, papillomavirus... | ||||||||
LH | gonadostimuline antéhypophysaire responsable de l'ovulation et donc du développement du corps jaune chez la femme (hormone lutéinisante = LH) et responsable chez l'homme de la stimulation de production de testostérone par les cellules de Leydig du testicule (cellules cibles). | ||||||||
neurohormone | hormone secrétée par l'extrémité axonique d'un neurone. Exemple : GnRH. | ||||||||
neurone | cellule nerveuse constituée d'un corps cellulaire, d'un long prolongement ou axone et de nombreux fins prolongements ramifiés : les dendrites. source : ici |
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nidation | fixation de l'embryon de mammifère dans l'utérus maternel au début de la gestation. | ||||||||
oestrogènes | hormones produites par les follicules ovariens, exerçant un contrôle sur le développement de l'endomètre utérin et un rétrocontrôle sur le complexe hypothalamo-hypophysaire. | ||||||||
ovaire |
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PA = potentiel d'action | dépolarisation passagère de la membrane plasmique d'une cellule excitable ( neurone ), constituant de base d'un message nerveux. source : neurobranchés |
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papillomavirus | virus responsable des IST les plus fréquentes (10 à 30 % des personnes). Se manifeste le plus souvent par des « verrues génitales » ou « crêtes de coq ». Mais la gravité de cette infection est qu'elle peut conduire au cancer du col de l'utérus. | ||||||||
phénotype | ensemble des caractères d'un individu, qui expriment l'interaction du génotype et de l'environnement. |
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physiologie | science qui étudie le fonctionnement de l'organisme : digestion, reproduction... | ||||||||
pilule | contraceptif oral de nature hormonale. Agit le plus souvent en bloquant l'ovulation, en modifiant l'endomètre utérin et la glaire cervicale. source de l'image pour en savoir + : contraception.org |
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pilule du lendemain | contraception d'urgence et d'exception à utiliser en cas de rapport non ou mal protégé. plus d'informations sur contraception.org |
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plaisir | sensation associée à l'activité sexuelle, qui repose notamment sur des phénomènes biologiques dont l'activation dans le cerveau des "systèmes de récompense". | ||||||||
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progestérone | hormone produite par le corps jaune, exerçant un contrôle sur le développement de l'endomètre utérin et un rétrocontrôle négatif sur le complexe hypothalamo-hypophysaire. | ||||||||
protéine | molécule constituée d'acides aminés et dont un gène commande la synthèse. | ||||||||
puberté | acquisition, dans l'espèce humaine, de la maturité sexuelle, c'est à dire de la capacité à se reproduire : fonctionnalité des appareils génitaux et développement des caractères sexuels secondaires sous le contrôle des hormones sexuelles (testostérone chez le mâle, oestrogènes chez la femelle). | ||||||||
pulse | libération brutale et courte d'une neurohormone (GnRH ici) car elle obéit à l'arrivée de potentiels d'actions (PA). Plus le train de PA a une fréquence élevée, plus il y aura de pulses en un temps donné. | ||||||||
rétrocontrôle | mécanisme de contrôle par rétroaction, c'est à dire par action en retour de l'effet sur la cause. On parle de rétrocontrôle négatif lorsque la rétroaction est une inhibition, de rétrocontrôle positif lorsque la rétroaction est une activation. | ||||||||
SRY | gène du chromosome Y responsable de la différenciation de l'embryon vers le sexe masculin c'est à dire transformant la gonade indifférenciée en testicule. | ||||||||
stérilité | incapacité totale à se reproduire. Aucune PMA ne peut être proposée (malformation trop importante par exemple). | ||||||||
système de récompense | ensemble de neurones cérébraux indispensables à la survie car responsables de la motivation pour réaliser des actions indispensables : s'alimenter, se reproduire, éviter les dangers... Un des neurotransmetteurs important dans ce système : la dopamine. | ||||||||
TDF | protéine fabriquée suite à l'activation du gène SRY et responsable d'une cascade de réactions chimiques menant à la formation du testicule à partir de la gonade indifférenciée. | ||||||||
testicule | glande sexuelle (ou gonade) mâle , composée de tubes séminifères et de tissus interstitiel (entre les tubes).
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testostérone | hormone sexuelle mâle sécrétée par les cellules de Leydig du testicule durant le développement embryonnaire puis à la puberté. Elle est responsable de la mise en place des caractères sexuels primaires chez l'embryon et, à la puberté, de la mise en fonction des voies génitales, du développement des caractères sexuels secondaires et de leur maintien. | ||||||||
train de PA | succession de PA constituant le message nerveux. Leur fréquence code l'intensité du stimulus. | ||||||||
voies génitales | canaux conduisant les gamètes. Chez le mâle, ce sont les canaux (épididyme et spermiducte) vecteurs de spermatozoïdes. Chez la femelle, ce sont les oviductes (appelés aussi trompes chez la femme), l'utérus. |